La première figure Albizique possède une particularité fondamentale :
sa forme compacte, arrondie, presque ovoïde, évoque subtilement la structure d’une pomme.
Cette ressemblance n’est pas un simple hasard visuel.
Elle fait écho à l’Aire Primordiale, le fruit symbolique qui traverse les traditions religieuses et qui marque, dans les récits anciens, le premier acte conscient de l’humanité.
Dans la Genèse comme dans la lecture coranique du récit d’Éden, le fruit représente le moment où l’être humain entre en contact avec la connaissance, la responsabilité, et la conscience de soi.
La pomme devient ainsi le symbole d’une activation intérieure : l’ouverture d’un potentiel endormi.
Cette logique est exactement celle que la pensée Albizique reprend, mais sous une forme plus profonde et plus universelle.
La figure Albizique, dans sa compacité, incarne ce même point de bascule.
Elle représente le noyau vibratoire où se prépare le jaillissement de la lumière Albizique.
Avant de se déployer, la lumière se concentre : elle devient une Aire interne, un foyer dense où toutes les directions de l’être sont contenues en puissance.
Ainsi, la première figure est la pomme Albizique — non pas le fruit d’une transgression, mais le fruit d’un commencement métaphysique.
Elle porte le rapport direct entre :
- la forme arrondie de l’Aire,
- la condensation de l’énergie,
- et le premier mouvement d’éveil qui caractérise le concept Albizique.
Mystiquement, elle est le point où la lumière interne se replie sur elle-même pour se reconnaître.
Techniquement, elle incarne le principe Albizique du Foyer Originaire, la source d’où émergera le déploiement.
C’est cette continuité entre la pomme symbolique et la figure Albizique qui permet d’entrevoir, dès cette première forme, toute la trajectoire du système Albizique.
Car ce noyau compact annonce déjà :
- la détente de la deuxième forme,
- l’ouverture plus vaste de la troisième,
- et le déploiement complet de l’enseignement Albizique.
Tout commence ici, dans ce point dense, cette Aire première où la lumière se prépare avant son essor.
La figure 1 est donc la genèse propre à l’Albizisme, le seuil où l’être entre dans sa conscience la plus pure, avant de s’étendre dans le réel.

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