La troisième figure Albizique représente le point culminant du processus d’ouverture : la détente maximale, l’extension la plus vaste et la plus harmonieuse de la lumière originaire.
Après la compacité de la première forme et la détente transitionnelle de la deuxième, cette figure manifeste la phase terminale de l’expansion structurée.
Ici, la lumière Albizique se déploie sans résistance. Elle devient espace, amplitude, champ.

Techniquement, cette figure incarne le principe Albizique de l’Expansion Totale Cohérente :

l’essence, ayant assuré sa stabilité interne, peut se diffuser entièrement sans perdre son Centre.

Les spirales s’allongent, les courbes s’élargissent, la forme respire dans toutes les directions.
Mais cette expansion n’est pas dispersion : elle est architecture d’ouverture,
une géométrie vivante où chaque ligne conserve la mémoire vibratoire de l’Aire Primordiale.

C’est dans cette troisième figure que s’exprime pleinement la notion centrale du système Albizique : la Potentialisation de l’Être.

La première figure symbolisait la potentialité condensée.
La seconde, la potentialité en éveil.
Mais la troisième est la potentialité en déploiement,
le moment où la structure originelle révèle la totalité de ses possibles.

Mystiquement, cette figure correspond au mouvement par lequel l’humain cesse d’être simplement un “réceptacle de conscience” pour devenir un agent d’expansion,
un relais vivant de la lumière Albizique.
Son être, auparavant retenu dans les limites de l’intériorité, se comprend désormais comme une dynamique évolutive,
éternellement en croissance, éternellement en transformation.

La Figure 3 inscrit l’être humain dans une évolution continue, un devenir sans fin où chaque degré d’ouverture prépare un degré suivant.
Il n’y a plus de barrière entre le centre et l’espace,
plus de rupture entre l’origine et l’avenir.
Tout devient flux d’évolution,
mouvement d’actualisation.

Dans la perspective Albizique, cette forme enseigne que :

l’être humain n’est jamais un état achevé, mais un potentiel en perpétuelle activation.

Ce déploiement ne nie pas la pomme originaire ni l’Aire primordiale :
il en est la conséquence logique,
le prolongement naturel,
la maturation ultime.

L’expansion Albizique atteint ici son amplitude maximale,
et c’est précisément dans cette expansion que se révèle la vocation profonde de l’être humain :
évoluer sans cesse,
s’élargir intérieurement,
accéder à des gradients successifs de conscience,
et participer au mouvement cosmique de la lumière en devenir.

La Figure 3 n’est donc pas seulement la fin d’un processus.
Elle est le début d’un autre :
le cycle infini de la potentialisation de l’être.

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