Métaphysique360

Science, métaphysique et conscience

Dans les traditions bibliques et coraniques, le Jardin d’Éden est présenté comme le point de départ de l’histoire humaine. Cet état originel est souvent idéalisé, parfois perçu comme un accomplissement perdu.
L’approche albizique invite à une lecture plus précise et plus structurée.

Le Jardin d’Éden ne représente pas l’aboutissement de l’évolution humaine, mais un état de cohérence atteint sans responsabilité humaine directe. Cet état peut être défini comme un pourvoie naturel.

Le pourvoie naturel correspond à une configuration où l’humain bénéficie :

  • d’un équilibre fonctionnel,
  • d’une harmonie réelle,
  • d’un potentiel organisé,

sans que cette organisation soit le fruit de sa propre construction consciente.

À ce stade, les grandes sciences originelles — le DJOHOGAM et le KACZONISME — sont présentes sous une forme décentralisée. Elles structurent l’état de l’humain, mais ne sont ni comprises, ni assumées par lui. L’humain vit dans un cadre déjà construit, sans en porter la responsabilité.

Le Jardin d’Éden apparaît ainsi comme un standard initial, non comme un idéal final.
Il s’agit d’un état reçu, non conquis ; donné, non éprouvé.

Cette absence de responsabilité rend l’équilibre fragile. Ce qui n’a pas été construit ne peut être pleinement porté, ni durablement maintenu. C’est précisément cette limite du pourvoie naturel qui rend nécessaire la sortie du Jardin et l’entrée dans la phase suivante de l’évolution humaine.

Dans la perspective albizique, la sortie du Jardin ne signifie donc pas une déchéance absolue, mais le début d’un processus indispensable : celui par lequel l’humain devra apprendre à construire consciemment ce qu’il avait d’abord reçu naturellement.

Le pourvoie naturel n’est pas une erreur.
Il est une condition de départ.
Mais il n’est pas la finalité.

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